Dans ses prévisions à moyen terme, pour 2024 récemment publiées, la Commission européenne souligne une demande solide et des prix stables pour les céréales, grâce à des exportations dynamiques vers les pays tiers. Mais après 2024, la consommation et la production ralentiront.
Au sein de l'UE, la demande sera aussi motivée par les besoins de l'élevage, notamment dans un contexte de suppression des quotas laitiers, et par la production de biodiesel. Cependant, le rapport prévoit une croissance plus lente de la consommation de biodiesel par rapport à celle évoquée dans les rapports précédents, du fait d'un manque de soutien politique.
La production de céréales devrait atteindre 317 millions de tonnes (Mt) en 2024, selon les prévisions. La part de maïs dans le mix céréalier augmentera pour répondre aux besoins de l'alimentation animale en croissance et à la demande en éthanol, sur le marché interne ou à l'exportation.
180 €/t
Après une période de prix bas, les prix des céréales devraient se stabiliser autour d'une moyenne de 180 €/t.
Après 2024, la production d'oléagineux se stabiliserait à 32 Mt. La production de blé et de maïs ne devrait pas trop augmenter (à 150 Mt et 82 Mt respectivement) non plus : les rendements semblent stagner actuellement, la directive nitrates limite les hausses de rendements et les vagues de chaleur au printemps vont s'accroître, indique le rapport. La stagnation de la demande en biodiesel expliquerait aussi ces prévisions sur le long terme. De manière plus générale, au sein de l'UE, les exportations vont ralentir, les surfaces n'étant pas infinies.
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lundi 08 décembre 2014 - 22h39
*comment peut-on prévoir ce qui se passera dans dix ans ? avec les ameliorations des semences avec les variations du climat avec les hommes qui travaillent et qui veullent vivre de leur travail parier sur l'avenir c'est bien, gagner c'est autre chose pas sur des commmentaires pessimistes qui ne profitent qu'a ceux qui les ecrivent