La mobilisation des producteurs de porcs français « durant quelques semaines de tourmente liées au problème de dioxine » en Allemagne, « a permis d’éviter que notre production ne paie pour les erreurs commises » outre-Rhin, explique lundi la FNP (Fédération nationale porcine, branche spécialisée de la FNSEA).
En effet, dans ce contexte de crise de la dioxine, le cours du porc allemand a connu vendredi dernier une embellie, rappelle la FNP. « La cotation outre-Rhin est ainsi remontée pour se rapprocher du prix français », se réjouit-elle.
La mobilisation française, « avec le soutien de la FNSEA et des JA », a également été un élément important dans l’obtention du stockage privé au niveau européen, revendique le syndicat de producteurs de porc. « Cela a contribué au redressement des cours allemands, au bénéfice de l’ensemble de notre filière », insiste-t-il.
Mais, regrette la FNP, « malgré ces avancées, le prix du porc (français) se maintient en deçà du coût de production. Aussi, les éleveurs resteront mobilisés sur VPF et la mention d’origine des produits », martèle la fédération.
La FNP prévient que « les producteurs seront très présents jeudi au Marché du porc breton pour demander une hausse de la cotation française, à l’image de l’Espagne qui a vu ses cours augmenter à la dernière séance ».
Pour la FNP, une hausse est « plus que jamais vitale pour nombre d’éleveurs ».