En 2013-2014, près de 1,1 million de tonnes de pommes de terre ont été récoltées pour le débouché de la transformation alimentaire, a annoncé mercredi Christian Vanderheyden, de la FNTPT (Fédération nationale des transformateurs de pommes de terre) lors de l'assemblée générale du GIPT (Groupement interprofessionnel de la valorisation de la pomme de terre). Ce chiffre est stable depuis trois ans. 65 % de ce tonnage est destiné aux produits surgelés, 17 % aux produits déshydratés, 11 % aux chips et 7 % aux autres produits.
70 % de ces volumes bénéficient de contrats, en progression de 4,5 % comparé à l'an dernier. Ce qui représente 763.000 tonnes contractualisées.
La consommation française de produits transformés à base de pomme de terre ne cesse de croître, pour atteindre 943.000 tonnes en 2013-14.
Du côté de la pomme de terre féculière, 212.000 tonnes ont été produites en 2013-14, soit 1,059 million de tonnes livrées à 17 %. Après deux ans sans accompagnement de la Pac, le nombre de producteurs contractants est en légère baisse, à 1.241 producteurs.
« On observe un redéploiement de l'utilisation de la fécule pour des usages où elle est bien valorisée, c'est-à-dire pour le secteur alimentaire », souligne Marie-Laure Empinnet de la CSF (Chambre syndicale professionnelle nationale de la féculerie de pommes de terre). Le débouché papeterie-amidonnerie diminue, tandis que celui de la chimie et pharmacie progresse.