L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié, le 4 août sur son site internet, un avis relatif à « la situation sanitaire et au risque d'émergence en matière de peste porcine classique (PPC) dans les Vosges du Nord ». L'Agence estime la probabilité de réémergence de la maladie dans cette zone comme étant « quasi-nulle » à « minime ».
Les experts jugent la probabilité un peu plus élevée de voir la maladie réapparaître « dans le cas de l'extension d'un éventuel foyer dans le Palatinat [en Allemagne, N.D.L.R.], et peut être estimée entre « minime » et « extrêmement faible ». Le niveau « minime » correspond à une note de 2 et l'« extrêmement faible » à 3 sur une échelle allant de 0 à 9.
Cet avis fait suite à une saisine de la Direction générale de l'alimentation (DGAL), également désireuse de savoir comment faire évoluer le dispositif de surveillance de la maladie. Ce dispositif comprend aujourd'hui deux volets : une surveillance programmée à partir d'échantillons prélevés sur les sangliers chassés, et une surveillance évènementielle qui porte sur les cadavres trouvés en forêt.
L'Agence plaide en faveur d'un maintien de la surveillance programmée. « La surveillance évènementielle, telle qu'elle est pratiquée à ce jour, ne permettrait pas à elle seule de détecter précocement une réémergence. Durant une phase de mise en place d'une surveillance évènementielle efficiente, il est donc recommandé de maintenir une surveillance programmée. »