« Les freins à la diversification des cultures (telle qu'elle est imposée par la Commission européenne dans son projet de réforme) relèvent du fonctionnement global du système agro-industriel, et particulièrement de la capacité de développement des filières valorisant les cultures de diversification », a déclaré Bertand Schmitt, chercheur à l'Inra, lors d'un colloque sur 50 ans de Pac organisé au Salon de l'agriculture le 26 février 2013.
Pour lui, la mesure de verdissement nécessite d'être relayée par des incitations de marché plus en aval des filières, notamment pour créer et soutenir des débouchés suffisamment rémunérateurs.
« Les deux modèles de développement, agricole et industriel, sont intimement liés. L'industrie peut tirer parti de cette plus grande diversification en valorisant de nouveaux produits, de nouveaux procédés de fabrication... », a-t-il déclaré, citant en exemple la filière du lin oléagineux pour l'alimentation animale ou le chanvre pour l'écoconstruction.
COHERENCE
jeudi 28 février 2013 - 16h34
365 a raison, ces cultures de diversification doivent être rentables. Mais le Chercheur a raison lui aussi : on ne peut pas se contenter seulement d'inciter, d'obliger à ces cultures....leurs DEBOUCHES doivent suivre, donc avec mesures d'accompagnement le temps que la "filière" valorisatrice soit solide. C'est la COHERENCE et la vision GLOBALe qui manque aux DECIDEURS de Bruxelle...et aussi un peu de connaissances agronomiques. G. Lienard; agronome.