La campagne « I field good » lancée par la Fondation Nicolas Hulot le 20 février 2013 à Paris vise à créer une mobilisation citoyenne assez forte pour peser sur la réforme de la Pac. Si le contexte social tendu rend les choses plus difficiles, Nicolas Hulot espère tout de même attirer l'attention des citoyens sur le sujet au cours des prochains mois qui vont s'avérer décisifs.
La fondation espère incliner la réforme de la Pac en faveur de quatre grandes orientations :
- Une agriculture d'avenir : la Pac doit soutenir une agriculture qui crée des emplois, à l'inverse du phénomène actuellement observé. « En France, ce sont 200 exploitations par semaine qui ferment », a affirmé Nicolas Hulot, remarquant que « la Pac, avec un budget constant, profite à un nombre de plus en plus restreint d'agriculteurs ».
- Une agriculture écologique : les aides doivent favoriser non seulement l'agriculture biologique, mais aussi toutes les sortes d'agriculture durable, agroécologie et agriculture paysanne.
- Une agriculture plus juste : la Fondation Nicolas Hulot souhaite une Pac plus équitable dans la répartition des aides entre les différents types d'agriculture et entre les Etats membres, un objectif qu'elle propose d'approcher en couplant les aides à l‘emploi.
- Une agriculture plus solidaire : pour ne pas déstructurer les agricultures du sud, les subventions aux exportations des excédents européens doivent être supprimées.
Pour montrer que sa vision de l'agriculture ne relève pas de l'utopie, la Fondation Nicolas Hulot a fait appel au témoignage de quatre agriculteurs – un céréalier de la Marne, un éleveur de la Loire, une agricultrice allemande et une éleveuse africaine – incarnant chacun l'une de ces quatre orientations.
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vendredi 22 février 2013 - 10h29
Il n'y connait rien en agriculture. Ca commence à bien faire.Si on écoute ce genre de zozo qui ne pense qu'à faire parler de lui, ce sera la pénurie. Il oublie qu'il a le ventre bien plein, contrairement à beaucoup de gens sur cette planète. Les politiques ont déjà réussi à désinstrialiser le pays de façon catastrophique et si on les laisse faire, ils casseront aussi l'agriculture française (peut-être la meilleure du monde, ne l'oublions pas)