accueil  Accueil / Actualités / Matières premières : le manque d'investissements a provoqué la flambée des prix (Ph. Chalmin)

Matières premières

Le manque d'investissements a provoqué la flambée des prix (Ph. Chalmin)

Publié le mercredi 09 mars 2011 - 15h13

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer



Le manque d'investissements dans les secteurs agricole et minier au cours des trente dernières années est la principale raison de la flambée des prix dans ces secteurs, a déclaré, mardi, l'économiste Philippe Chalmin, président de l'Observatoire des prix et des marges.

 

« C'est l'absence d'investissement dans les capacités productives de ces secteurs » qui est à l'origine de cette flambée des prix, a-t-il déclaré devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.

 

« Quand on fauchait des champs d'OGM, il y a quelques années, on ne pensait pas à l'époque » qu'on allait manquer de céréales quelques années plus tard, a ajouté l'économiste spécialisé dans les marchés de matières premières.

 

Selon lui, « il faut au moins quinze ans pour développer de nouvelles cultures ou exploiter des mines, c'est très long », et d'ici là les prix grimpent.

 

En outre, a-t-il poursuivi, d'autres facteurs sont venus se greffer sur ce manque d'investissements, comme des accidents climatiques (sécheresse ou inondations multiples), ainsi que des événements « géopolitiques », qui ont provoqué une hausse des prix.

 

La spéculation, dénoncée par de nombreux milieux politiques ou ONG, n'est qu'une conséquence, a estimé l'universitaire, en ajoutant qu'elle était le propre des « marchés instables », comme ceux aujourd'hui des produits agricoles et miniers.

 

Philippe Chalmin a souligné devant les députés que « la vraie solution, ce n'est pas la régulation, mais une aide massive internationale aux pays pour financer leur politique agricole, c'est notre principal défi ».

 


Les commentaires de nos abonnés (1)
Connectez-vous pour réagir

Titre

jeudi 10 mars 2011 - 09h39

Bonne analyse.A force de tirer les revenus agricoles vers le bas, certains ne peuvent plus investir; ces sommes autrefois destinées aux investissements servent maintenant à nourrir leurs familles. Il faut donc que tous les prix agricoles remontent et restent durablement suffisamment élevés (pour les céréales c'est fait (momentanément?) mais pas pour l'élevage.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK