La demande du gouvernement français à Bruxelles de suspendre la culture du maïs Mon 810 est un « nouveau signe négatif contre la recherche en biotechnologie végétale et contre la compétitivité de l'agriculture », selon Initiatives Biotechnologies Végétales (IBV), dans un communiqué paru mercredi.
« Ces dernières semaines, les OGM ont pourtant été au cœur des préoccupations du gouvernement : coexistence, étiquetage, arrêté et décret se sont succédés, envoyant des messages pour le moins incompréhensibles sur la stratégie politique. L'annonce du ministère de l'Ecologie confirme cette absence de logique », estime l'association créée par les semenciers et les sociétés de protection des plantes.
Selon Philippe Gracien, porte-parole d'IBV, « les études sur lesquelles les pouvoirs publics fondent leur demande n'apportent aucun élément scientifique nouveau. Il est possible que cette demande de suspension de la culture de ce maïs soit rejetée par Bruxelles ».
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