Initiatives Biotechnologies végétales (IBV), qui regroupe le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis), l'Union française des semenciers (UFS) et l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP), a dénoncé dans un communiqué de presse, le 23 mai, la relaxe des faucheurs volontaires de vigne transgénique par la cour d'appel de Colmar, le 14 mai dernier.
Venant souligner les protestations des organismes de recherches nationaux et de la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, ces dernières semaines, l'IBV demande « au gouvernement de mettre rapidement fin à cette situation d'insécurité pour que les programmes de recherche puissent être menés sereinement jusqu'à leur terme ».
L'IBV juge que « la recherche sur les biotechnologies végétales est en effet essentielle pour la compétitivité de l'agriculture en France », regrettant que l'expérimentation sur les OGM soit « devenue impossible de facto », l'industrie semencière délocalisant « désormais [les essais] dans d'autres régions du monde ».