Les cabinets des ministères l'Ecologie et de l'Agriculture ont reçu les représentants de la Confédération paysanne, de l'Union nationale des apiculteurs français et la Fédération française des apiculteurs professionnels le vendredi 13 janvier 2012.
Ils ont confirmé aux syndicats qu' à la suite de la décision du Conseil d'Etat d'annuler la clause de sauvegarde prise par la France en 2008 pour interdire la culture du maïs transgénique Mon 810, le gouvernement maintenait son opposition à cette culture.
Il reste donc à interdire ce maïs transgénique en France pour 2012. Or les représentants apicoles s'inquiètent car ils estiment que les maïsiculteurs ont l'intention de semer des OGM avant l'éventuelle interdiction du Mon 810.
« Nous avons demandé de prendre une interdiction immédiate de cession et de culture, en apportant au gouvernement des éléments techniques et juridiques. La réglementation européenne et la loi française autorisent un Etat membre à prendre les mesures nécessaires pour protéger l'apiculture », indiquent les représentants apicoles.
Ces derniers rappellent en effet que le pollen (et le miel) issu du maïs Mon 810 n'est pas autorisé à la consommation humaine (décision de la Cour de justice de l'Union européenne).
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Pitoyables
mardi 17 janvier 2012 - 15h27
Nos politiques font encore preuve de leur médiocrité et préfèrent sacrifier l'intérêt général, qui est de tout faire pour améliorer notre compétitivité (un vilain mot pour certains) pour grapiller quelques voix. Alors qu'aucune étude scientifique sérieuse n'a montré une quelconque toxicité du maïs MON 810 sur l'homme et les abeilles, notre gouvernement s'abaisse à donner raison aux marchands de peurs et autres obscurantistes. La récente décision de BASF de délocaliser son centre de recherche hors Europe montre bien l'impasse dans laquelle nous ont mené ces marchands de peur. La décroissance arrive, mais c'est peut être finalement ce que certains recherchent: mais celà veut dire aussi, pauvreté pour tous. Entrons en résistance, soyons des semeurs volontaires.