« Nous ne souhaitons pas que le Mon 810 soit cultivé en France car nous n'avons aucune assurance en matière de dissémination, de risque de pollinisation ou d'impact environnemental. Notre responsabilité est de ne pas exposer les Français à des risques environnementaux excessifs », a déclaré mardi devant la presse, Bruno Le Maire.
La France a fait lundi une demande à la Commission européenne pour la suspension d'urgence des autorisations de semis du maïs Mon 810 dans toute l'UE, fondant sa requête sur de nouvelles études scientifiques.
« On verra si la Commission est convaincue par les éléments qu'on lui a apportés », a déclaré le ministre de l'Agriculture. Interrogé sur le fait de savoir si dans l'attente de la réponse de la Commission européenne, les agriculteurs français peuvent ou non semer, ou bien si la France prendrait une clause de sauvegarde, le ministre a répondu : « Nous étudions toutes les possibilités juridiques et techniques pour qu'il n'y ait pas de culture du Mon 810 en France. Il faut aller le plus vite possible pour donner un cadre juridique clair. »
Lire également :
- OGM : une demande d'interdiction de Mon 810 qui fait réagir (21 février 2012)
- OGM : la France redemande à l'UE de suspendre l'autorisation du maïs Mon 810 (20 février 2012)