L'Association française des biotechnologies végétales (AFBV), si elle adhère à l'objectif de la loi d'avenir, regrette toutefois « l'absence totale de référence concrète à l'amélioration génétique des plantes », explique-t-elle dans un communiqué du 9 janvier 2014. Pourtant, selon elle, la « recherche d'innovations technologiques comme l'utilisation du génie génétique sont incontournables pour atteindre les objectifs ambitieux de la loi d'avenir ».
L'association « ne comprend pas que le ministre de l'Agriculture persiste à considérer qu'il puisse y avoir un antagonisme entre l'agroécologie, qu'il entend promouvoir, et certaines biotechnologies végétales. » Elle réaffirme donc que, « face aux enjeux à venir, aucun des outils permettant une amélioration des caractéristiques des végétaux ne doit être exclu a priori ». Car l'AFBV craint que l'attitude persistante de la France à refuser certaines technologies, que tous les grands pays agricoles mettent en œuvre, ne conduise notre pays dans la marginalité et dans l'impasse.
C'est pourquoi l'AFBV a écrit aux parlementaires en leur faisant parvenir une note argumentaire sur les enjeux des nouvelles technologies pour l'avenir de l'agriculture française. Elle y déplore notamment que l'expérimentation en plein champ de plantes génétiquement modifiées demeure impossible.
popey16
samedi 11 janvier 2014 - 11h05
*c est encore un bel exemple de developement improductif comme d habitude la france aura une guerre de retard.c est le principe de precaution. Message