Après un bref rebond au début de l'année, les prix du beurre et de la poudre de lait ont décliné de nouveau à partir de mars, avec l'augmentation saisonnière de la production en Europe, et alors que la sécheresse attendue en Nouvelle-Zélande ne s'est pas matérialisée, observe la Commission européenne dans dernières prévisions rendues publiques le 10 juillet 2015.
A la mi-juin, les cotations semblaient néanmoins se stabiliser. Les prix de la poudre écrémée tournaient autour de 1.800 €/t, soit 40 % inférieurs à ceux de l'année précédente et seulement 6 % au-dessus du prix d'intervention. La poudre grasse, à 2.400 €/t, était inférieure de 30 % à l'an dernier. Néanmoins, la pression sur les prix est moins forte pour le beurre, qui bénéficie encore d'une demande soutenue sur le marché mondial et n'a reculé que de 11 % par rapport à l'an dernier, à 3.130 €/t. Les fromages industriels – cheddar, gouda et edam – sont quant à eux en recul de 20 %.
La production est attendue en hausse de 1 % en 2015
Conséquence, les prix payés aux producteurs déclinent depuis le second semestre de 2015. En mai, ils atteignaient en moyenne 305 €/1.000 kg (-20 % par rapport à mai 2014) dans l'UE, avec des différences notables entre Etats membres (inférieurs à 250 € dans les Etats baltes, inférieurs à 300 € en France, Pologne et Portugal). Ils étaient attendus sur les mêmes niveaux en juin. Mais de nouvelles baisses sont encore à prévoir.
Malgré ces prix bas, la production est attendue en hausse de 1 % en 2015 par rapport à 2014 (recul de 1,2 % sur les trois premiers mois, suivi d'une hausse de 1,6 % sur les neuf derniers mois). Là aussi, les stratégies diffèrent d'un Etat à l'autre : baisse de production en réaction à des cotations faibles, ou à l'inverse accroissement des livraisons pour diluer les charges fixes. Pour 2016, Bruxelles estime que la collecte ne devrait pas s'accroitre de plus de 1 %, en raison du maintien de l'embargo russe qui contribue à engorger le marché européen. L'offre étant actuellement supérieure à la demande, le rebond des prix à la production en est retardé.
Seuls points positifs, les poudres et le beurre bénéficient de conditions favorables à l'exportation (avec des cours bas), et la consommation domestique européenne semble légèrement repartir, en particulier pour les fromages.
quel creux
mercredi 15 juillet 2015 - 13h54
la production d'un litre de a un cout donc son prix de vente doit le comptabilisé De plus la CR a belle mine car elle a été informée du prix en Ukraine (juillet 2013) par un article transmis ainsi qu'a l'opl crocodile40