A l'occasion du Comité spécial agricole (CSA) réuni à Bruxelles le 2 juin, la France a présenté un document de travail proposant des pistes pour assurer l'avenir des filières laitières européennes à la suite de l'arrêt des quotas en 2015.
Deux nouveaux défis seront à relever, selon Paris : le maintien d'un équilibre régional de la production laitière européenne et les fluctuations du marché. L'observatoire du marché du lait européen sera « essentiel » pour la collecte et la diffusion d'informations sur la demande et les prix afin « d'assurer une grande transparence pour tous les acteurs du secteur laitier européen. La surveillance des niveaux de marge paraît indispensable », soulignent les auteurs.
La France propose ainsi de définir différents niveaux de crise pour chacun desquels un panel d'outils serait adapté : quantité accrue du stockage public, mise en place de restitutions, rôle plus important des organisations de producteurs, communication, paiements contracycliques...
Les vingt-huit ministres européens de l'Agriculture débattront sur ce sujet lors de leur réunion mensuelle du 16 juin.