Les syndicats caprins des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime ont réalisé une action de collage d'affichettes sur les murs des grandes surfaces au cours de la nuit du 13 au 14 novembre 2012, pour sensibiliser les consommateurs sur la situation des éleveurs de chèvres.
Ils entendent faire pression sur les transformateurs et les distributeurs, alors que les négociations annuelles sur les tarifs des produits alimentaires sont entamées. Le ministre de l'Agriculture, qui se rend vendredi prochain dans les Deux-Sèvres, devrait rencontrer des représentants de la filière.
Les éleveurs caprins, dont un quart seraient en difficultés financières, selon la Fresyca (Fédération des syndicats caprins du Poitou-Charentes), revendiquent une revalorisation du lait de chèvre de 120 €/1.000 l.
Dans le Poitou-Charentes, un plan de crise a été mis en place par le préfet de Région et l'interprofession (Brilac). Les éleveurs souhaitent des reports de cotisations de MSA et d'annuités emprunts, voire une année blanche, ainsi que des aides directes.
Eurial a déjà accordé des hausses de 10 €/1.000 l en octobre, de 15 €en novembre et de 25 € en décembre. La coopérative compte également accorder 25 € en moyenne sur l'année 2013. Terra Lacta espère faire passer des augmentations de plusieurs dizaines d'euros.