Les détaillants en fruits et légumes (UNFD) jugent leur métier incompatible avec le dispositif de contractualisation. Ils estiment également que la pluriactivité agricole les pénalise.
L'Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFD) a rendu public, mercredi, un Livre blanc présentant « 10 propositions pour un commerce indépendant et durable ».
Ces propositions s'organisent autour de quatre grandes thématiques : professionnaliser les métiers du commerce, simplifier et dynamiser les relations commerciales entre détaillants et producteurs, combattre les distorsions de concurrence, sécuriser les revenus des commerçants.
S'agissant de leurs relations avec les producteurs de fruits et légumes, les détaillants demandent à échapper au dispositif officiel de contractualisation au motif qu'« il ne peut être préjugé précisément, compte tenu de la nature même du caractère artisanal de leur activité, de la nature des produits à commander ».
L'UNFD réclame égalemet un encadrement plus strict de la pluriactivité agricole (vente directe) qui bénéficie d'une fiscalité jugée plus avantageuse que celle des commerçants.
L'UNFD revendique que les achats de fruits et légumes d'une valeur inférieure à 1.500 euros HT puissent déroger aux dispositions concernant le bon de commande, « le bon de livraison et la facture faisant foi ».
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