La filière de la forêt et du bois « est en mesure de créer d'ici 2020, 25.000 emplois durables et non délocalisables » et souhaite un contrat d'avenir avec le gouvernement permettant d'« améliorer la compétitivité et la performance de toute la filière », selon Forêt bois (FBF) et France Bois Industries Entreprises (FBIE).
Dans un communiqué commun mardi, ces deux acteurs de la filière de la forêt et du bois ont rappelé que le secteur de la forêt était un secteur stratégique pour l'emploi qui représente aujourd'hui 450.000 emplois pour un chiffre d'affaires de 60 milliards d'euros.
« Nous attendons des mesures concrètes, notamment dans la loi d'avenir sur l'agriculture pour améliorer la compétitivité et la performance de toute la filière », ont rappelé les fédérations, qui représentent à la fois l'amont (propriété) et l'aval (transformation) de la filière, assurant que cette « filière est capable de s'engager pour créer 25.000 emplois d'ici à 2020 ».
« Cela représente une masse salariale moyenne de 400 millions d'euros sur la période », insiste-t-on.
La filière a décidé de s'unir autour d'un projet commun « Projet forêt-bois pour la France », qui s'attelle à la fois à pérenniser les forêts et a mieux valoriser le bois, et souhaite être soutenue par le gouvernement.
« Aujourd'hui, nous avons une écoute forte du gouvernement, en particulier du ministère de l'Agriculture et du ministère du Redressement productif », a rappelé Laurent Denormandie, président de FBF.
« Les ministères de l'Écologie et du Logement sont aussi concernés, ajoutent les signataires. C'est une démarche d'intérêt général qui va mobiliser toute la filière au service de l'économie, de l'emploi et du développement durable. »
L'examen de la loi d'avenir sur l'agriculture doit intervenir en janvier 2014.