Pour s'adapter aux mutations du monde agricole, l'agriculteur devrait suivre des formations spécifiques, de type MBA (master) pendant une année, préconise la Société des agriculteurs de France (Saf) dans son rapport annuel, traitant du profil du chef d'entreprise de demain.
Des sessions de formation seraient assurées dans des « classes d'excellence » implantées dans chaque région. Pour la SAF, être agriculteur au 21e siècle implique d'adopter une attitude de chef d'entreprise, qui soit à la fois « stratège, autonome et innovant ».
Les chefs devraient suivre des sessions de formation continue, au moins une fois tous les trois ans, voire des prestations de « coaching » digne des grands chefs d'entreprise, poursuit le rapport.
Pour réussir demain, l'agriculteur devra « sortir de sa boîte » pour s'associer avec d'autres, chercher des financeurs, communiquer vers le grand public, poursuit le rapport de la Saf. Constatant un nouveau profil d'installés, la Saf invite également à une appréciation plus favorable de la pluriactivité par les commissions de contrôle des structures.
Au sujet des financements, la Saf encourage à trouver des solutions pour ne pas financer seuls l'intégralité des investissements professionnels : l'association est favorable au portage du foncier (des tiers investissent dans le foncier et le loue à long terme aux exploitants) et au recours aux investisseurs extérieurs.
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mercredi 13 juin 2012 - 09h04
C'est vrai, mais avec un tel niveau de compétence, il y a beaucoup de jeunes qui n'ont pas la capacité d'atteindre le niveau nécessaire; d'autre part, se posera le problème de la rémunération: à niveau de chef d'entreprise, il faut une rémunération de chef d'entreprise, ce qui, en général, est loin d'être le cas ; sinon il vaut mieux faire autre chose mieux payé.