Le Centre d'études et de prospective du ministère de l'Agriculture (CEP) a présenté jeudi un nouvel ouvrage intitulé « Le Monde agricole en tendances » qui dévoile les perspectives pour les prochaines années.
« En 2025, la France compterait près de 300.000 exploitations. Un tiers de petites fermes de moins de 40 ha et environ deux tiers de grandes fermes (plus de 150 ha) », indique le livre. La valeur ajoutée se réduirait régulièrement, d'où une restructuration indispensable pour maintenir le revenu.
Les réseaux techniques et le conseil privé prendront de plus en plus de poids pour accompagner ces évolutions, anticipe le rapport.
Le vieillissement de la population agricole se poursuit, ainsi que la féminisation (un tiers des chefs d'exploitation). Les profils des nouveaux installés changeront : ils ne seront plus que 10.000 par an, avec plus des trois quarts non éligibles à l'actuelle dotation jeune agriculteurs.
C'est « une vraie révolution » et « une situation de fin de cycle », a conclu Bertrand Hervieu, vice-président du Conseil général de l'agriculture, de l'alimentation et de l'espace rural. « Il y a urgence à trouver des outils pour accompagner et conseiller les agriculteurs. »
Titre
dimanche 09 décembre 2012 - 12h11
Si on veut de la valeur ajoutée il faut que les prix agricoles augmentent, surtout ceux de l'élevage. Enfin, pour ceux qui ont de trop petites structures, mieux vaut orienter leurs enfants vers une autre activité. Je ne vois pas l'intérêt de gâcher sa vie à travailler 80 heures par semaine, 7 jours sur 7, pour ne rien gagner.