Selon une étude anglaise rapportée par l'AFP et publiée le mardi 15 octobre 2013, une personne sur 2.000 dans la population britannique serait porteuse du prion responsable de la forme humaine de la maladie de la vache folle.
Les scientifiques ont examiné 32.441 échantillons d'appendices pour leur étude. Ils considèrent que la présence du prion anormal ne diffère pas significativement selon l'âge ou la répartition géographique des patients qui ont fait l'objet des prélèvements.
L'estimation avancée aujourd'hui est deux fois plus élevée que celle tirée d'une précédente étude. Les scientifiques se gardent de conclure que cette fréquence a doublé, compte tenu des fourchettes d'estimation.
Les scientifiques poursuivent leurs travaux, en étendant leur démarche à des échantillons prélevés entre le milieu et la fin des années 1970. Leur objectif est de quantifier la prévalence du prion anormal dans une période d'absence d'exposition alimentaire.