Les effets directs et indirects de l'embargo russe pourraient atteindre 590 millions d'euros (M€), a indiqué vendredi une publication des Douanes.
Les effets directs concernent les produits sous embargo habituellement exportés en Russie, qui se chiffraient à hauteur de 220 M€ en 2013.
220 millions d'euros via les effets directs
Dans l'Union européenne, la France n'arrive qu'en neuvième position des pays impactés par les effets directs. Ce sont la Lituanie et la Pologne, avec respectivement 930 et 840 M€, qui sont les plus touchées par l'embargo.
Cependant, le rapport des Douanes stipule que les effets indirects, via l'importation sur le marché français des produits initialement destinés à la Russie, pourraient être plus importants que les effets directs.
Des effets indirects à interpréter avec précaution
Pour chiffrer ces effets indirects, les Douanes ont comptabilisé la valeur marchande de ces importations supplémentaires. Celles-ci pourraient s'établir à 370 M€. Le cumul des effets directs et indirects sur la baisse de l'excédent agroalimentaire atteindrait ainsi 590 M€.
Avec ce raisonnement, la France serait le cinquième pays le plus impacté par l'embargo russe, alors que l'Allemagne occuperait la première place avec un impact potentiel de plus de 1.400 M€.
Toutefois, ces effets indirects sont à interpréter avec prudence puisqu'ils ne s'élevaient qu'a 10 M€ d'août à décembre 2014 par rapport à la même période en 2013.