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Élevage

Coop de France propose un partenariat gagnant-gagnant à la distribution

Publié le jeudi 14 février 2013 - 19h10

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Le pôle animal de Coop de France a présenté ce jeudi 14 février 2013 en fin d'après-midi à Paris, lors d'une conférence de presse, les propositions qu'il allait soumettre à la grande distribution pour que les filières animales françaises regagnent des points de compétitivité face à la concurrence étrangère.

 

Ces mesures concernent le nombre de références offertes par les distributeurs aux consommateurs, et la logistique liée aux commandes.

 

« Tous les indicateurs sont au rouge [pour les filières d'élevage, NDLR], détaille Hubert Garaud, le président du pôle animal de Coop de France. Nous sommes en carence de compétitivité. On peut regagner des petits points de compétitivité si on se pose les bonnes questions. »

 

Le responsable professionnel prend en exemple la filière avicole où les distributeurs demandent une multitude de produits et de conditionnements différents. « Cela met à mal nos filières, plaide-t-il. Ce sont des éléments dont il faut qu'on parle avec la distribution. Il faut que tout le monde en prenne conscience. »

 

Les coopératives entendent maintenant écrire aux distributeurs pour partager avec eux ces points. Et « voir comment réduire le nombre de références, rationaliser les commandes et mieux communiquer auprès du consommateur sur les informations sociétales, a poursuivi Hubert Garaud. Nous cherchons à éliminer les non valeurs ».

 

C'est un changement d'approche que Coop de France a fait. Il ne s'agit plus de s'engager dans un bras de fer avec les distributeurs et de rester sur la défensive. « Nous sommes dans une logique de construction commune entre l'amont, la transformation et la distribution », détaille Jean-Luc Cade, le président de Coop de France nutrition animale.

 

Les coopératives espèrent au travers de ces actions reprendre des parts de marchés à la concurrence européenne. « On ne le fera pas contre les distributeurs, assure Hubert Garaud. On le fera avec eux. Certains sont déjà intéressés ». Il restera à veiller à ce que les enseignes ne s'accaparent pas l'intégralité des points de compétitivité retrouvés.

 

Éric Roussel


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