Au 1er janvier 2011, 41 % de la population de l'UE à 27 vivait en régions urbaines, 35 % en régions intermédiaires et 23 % en régions rurales, indique vendredi un communiqué d'Eurostat, l’Office de la statistique de l'Union européenne.
Dans dix Etats membres, la plus forte proportion de la population au 1er janvier 2011 vivait en régions rurales, dans neuf États membres, en régions urbaines, et dans sept États membres en régions intermédiaires.
En France, la proportion de la population vivant en régions urbaines et en régions intermédiaires était équivalente (36 %), alors que la part de sa population vivant en région rurale atteignait 29 %.
Les plus fortes proportions de population vivant en zones rurales ont été constatées en Irlande (73 %), en Slovaquie (50 %), en Estonie (48 %) et en Hongrie (47 %).
A l'inverse, les plus fortes proportions de population vivant en régions urbaines ont été enregistrées à Malte (100 % de la population), aux Pays-Bas et au Royaume-Uni (71 % chacun) ainsi qu'en Belgique (68 %).
Le Luxembourg et Chypre sont considérés comme des régions intermédiaires à part entière. Pour les autres Etats membres, les plus fortes proportions de population vivant en régions intermédiaires ont été observées en Suède (56 %), en Estonie (52 %) et en Bulgarie (45 %).
Dans l'UE à 27 en 2010, la population des régions urbaines s'est accrue de 5,2 pour 1.000 (‰) habitants sur un an et celle des régions intermédiaires de 2,2 ‰, tandis que celle des régions rurales a baissé de 0,8 ‰.
Dans presque tous les États membres, la croissance de la population a été plus rapide dans les régions urbaines. C'est le cas de la France, du moins pour l'année 2009 (données au 1er janvier 2010) : augmentation de la population vivant en régions urbaines de +5,9 ‰, +4,9 ‰ en régions intermédiaires, et, tout de même, +5,1 ‰ en régions rurales. C'est l'une des trois plus fortes augmentations de la population rurale enregistrées entre 2009 et 2010 au sein de l'UE à 27, derrière la Belgique (+7,3 ‰, données de 2009) et l'Irlande (+6,1 ‰, données de 2010).
La population des régions rurales a augmenté dans dix États membres et a diminué dans quatorze, les baisses les plus marquées ayant été enregistrées (2010) en Lituanie (-31,6 ‰), en Bulgarie (-13,2 ‰) et en Lettonie (-11,6 ‰).
Les plus fortes hausses de population en régions urbaines ont été enregistrées en 2010 en Suède (+17,3 ‰), au Danemark (+15,0 ‰), en République tchèque (+10,2 ‰) et en Finlande (+10,0 ‰). La Lituanie (-13,6 ‰), l'Irlande (-5,7 ‰) et la Lettonie (-5,4 ‰) ont enregistré une baisse de leur population vivant en régions urbaines.
L’Irlande enregistrait à la fois une population rurale grandissante et une population urbaine déclinante.