Dans un communiqué de presse du 19 juin, la Fédération nationale bovine (FNB) appelle les éleveurs à se joindre à la journée d'action organisée par la FNSEA le 24 juin. Parmi les réglementations qu'elle réprime, la FNB liste l'obligation d'augmenter les capacités de stockage, l'application dans les règles de police de l'eau, et les papiers administratifs. « Trop de normes tue la norme », scande-t-elle.
La FNB estime que les pouvoirs publics donnent trop d'attention aux demandes d'« intégristes de l'environnement ». Elle les accuse de « renforcer les contraintes » dans un contexte de « baisse des prix » pour les éleveurs bovins à viande. « La conséquence directe en sera le découragement des éleveurs et la baisse de la production, avec un impact particulièrement négatif sur les emplois dans la filière », regrette-t-elle.
Pour la FNB, de telles réglementations sont paradoxales avec les négociations de la Commission européenne sur les accords de libre-échange avec les Etats-Unis et l'Amérique du Sud. Elle assure que ces pays ont des normes bien en dessous de la réglementation française en matière d'environnement, de bien-être animal et de sécurité sanitaire, notamment en termes de contrôles de l'utilisation d'hormones et d'activateurs de croissance.