L'accès à la dotation pour aléas (DPA) ne doit plus être conditionné à la souscription d'une assurance récolte, a demandé Philippe Pinta, le président d'Orama, au ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dans un courrier du 2 mai 2011.
Pour l'organisation des producteurs de grandes cultures de la FNSEA, le lien entre DPA et assurance récolte a toujours été « aberrant ». Cette fois, c'est la décision de la mi-avril des assureurs, de ne plus commercialiser de nouveaux contrats d'assurance récolte, sous prétexte du « risque avéré » sur les cultures, qui fait déborder le vase.
Orama pointe les effets pervers de la disposition : comment s'engager dans une DPA s'il n'est plus possible de souscrire de contrat ?
Orama a demandé au ministre de suspendre au plus tôt l'obligation de souscription d'assurance récolte, puis d'entreprendre de la supprimer définitivement dans la prochaine loi de finances.
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mercredi 11 mai 2011 - 08h56
Pour la DPA je suis d'accord; par contre pour l'assurance, je comprends l'assureur en question car la sécheresse est avérée et il il devra donc indemniserc eux qui ont souscrit avant leurs contrats. Il fallait y penser plus tôt; on s'assure avant un sinistre au cas où cela arrive; dans le cas présent c'est un peu comme si vous alliez assurer votre maison après qu'elle ait brûlé; aucun assureur ne serait d'accord.