Publié le mardi 16 octobre 2012 - 14h33
« On nous a dit qu'il n'est pas impossible que certains contrats soient revus, ainsi que l'articulation avec les organisations de producteurs (OP) », ont commenté François Lucas et Daniel Condat, les deux représentants de la Coordination rurale (CR) qui ont rencontré mardi matin le conseiller technique chargé des filières animales et agroalimentaires du ministre de l'Agriculture.
« Les points que nous avions soulevés dans la marche forcée vers la contractualisation [sous le précédent gouvernement, NDLR] sont apparemment partagés par le ministre actuel qui a la volonté de regarder et corriger certains défauts du système », ont-ils ajouté.
La Coordination rurale et l'Organisation des producteurs de lait (OPL, branche laitière de la CR) attendent maintenant la formalisation par le ministère de groupes de travail chargés de se pencher sur l'avenir de la filière et son organisation. « Les choses devraient être finalisées demain lors du conseil spécialisé laitier de FranceAgriMer, ajoute le président de l'OPL. Il y aurait au moins quatre groupes : un sur les coopératives, un sur les jeunes, un sur les contrats et un sur la taxe fiscale affectée. Nous participerons à chacun des groupes pour lesquels on demandera notre avis. »
Les deux organisations défendront deux points lors de ces discussions : « Le fait que les OP servent au rééquilibrage des forces face aux industriels, décrit François Lucas, le premier vice-président de la CR. C'est la fondation sans laquelle on ne peut rien construire dans la filière. Et nous demanderons l'intégration dans les contrats de variations de prix en fonction des coûts de production des producteurs. Nous voulons un rapport de force équilibré et un contrat-cadre où l'éleveur n'est plus la variable d'ajustement des industriels quand il y a un problème sur le marché. »
La CR et l'OPL attendent des réponses rapides du gouvernement après la mise en place de ces groupes de travail, à la fin de 2012 ou au début de 2013. « On a cru comprendre que cela n'attendrait pas la prochaine loi d'avenir de l'agriculture, précise François Lucas. Il faut régler les problèmes d'organisation du secteur laitier bien avant la loi. » Et les deux organisations veilleront à ce que filières privée et coopérative soient traitées « sans distorsion de concurrence, reprend Daniel Condat. Aujourd'hui, on voit qui est à l'aise pour baisser les prix à la production ».
E.R.
berber40
Voir son profil
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
ET SI VOUS NE VOULEZ PLUS QUE LES ELEVEURS TRAVAILLENT POUR LA CROUTE...
mardi 16 octobre 2012 - 20h05
INTEGREZ DANS LE PRIX DE REVIENT LES HEURES CONSACRÉES AUX ATELIERS QUANT ON SAIT QU UN LAITIER PASSE ENTRE 2500 ET 3000 HEURES/AN DANS SON ATELIER...AU COUT DE REVIENT TECHNIQUE,IL FAUT AJOUTER LA REMUNERATION DES FACTEURS DE PRODUCTION.... TERRES,CAPITAL, TRAVAIL... ET ARRÊTEZ DE CONSIDÉRER QU UN PRODUCTEUR DE LAIT EST UN SMICAR ... UN LAITIER C EST UN ENTREPRENEUR RESPONSABLE (FINANCIER, ENVIRONNEMENT, ADMINISTRATIF,PARFOIS EMPLOYEUR... ALORS ARRÊTEZ LE SMIC MAIS A 150% DU SMIC SOIT ENTRE 30 ET 40000 €UROS/AN....A AJOUTER AUX CHARGES RÉELLES... NOS PAYSANS ONT 20 ANS DE RETARD DANS LA GESTION DE LEURS ENTREPRISES... QUAND LES PAYSANS COMMENCERONT ENFIN ET VÉRITABLEMENT A COMPTER, IL N Y AURA PLUS DE PAYSANS...