Publié le lundi 06 août 2012 - 18h25
Les prix des céréales se sont repliés, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 258 €/t (- 3 €/t), le maïs même échéance revenant à 251 €/t (- 1,50 €/t).
Les cours du blé et du maïs européens ont continué à se déprécier, lundi, dans le sillage du marché à terme de Chicago, alors que les pluies du week-end sur les zones de production aux Etats-Unis ont paru rassurer les marchés.
Les marchés attendent le prochain rapport mensuel du département américain de l'Agriculture (USDA) sur l'offre et la demande mondiales de grains, qui doit être publié vendredi 10 août.
En France, les pluies qui continuent à se répandre généreusement sur le nord de la France, plus particulièrement sur la façade ouest, inquiètent les opérateurs qui redoutent une dégradation de la qualité des céréales.
En Ukraine, les fortes températures font craindre une baisse du potentiel de production en maïs sous les 20 Mt.
La récente baisse des cours des céréales incite les importateurs à revenir aux achats. L'Iran a ainsi acheté vendredi 240.000 t de blé meunier. L'Arabie saoudite a annoncé l'achat, ce week-end, de 290.000 t de blé d'origines européenne, australienne, nord et sud-américaine.
En orges fourragères, le courant d'affaires à l'export est dynamique, mais les cours restent soutenus, en raison de la cherté des autres céréales.
Selon la note hebdomadaire de l'AGPM diffusée ce lundi, « les quelques pluies traversant la Corn Belt cette fin de semaine ne suffiront certainement pas à détendre la situation, la quasi-totalité des cultures américaines ayant dépassé le stade floraison. L'USDA a une nouvelle fois dégradé la notation des cultures US, avec désormais seulement 24 % des maïs jugés comme bons à excellents et 48 % comme mauvais à très mauvais. Les estimations de rendements se multiplient, de nombreux analystes privés publiant des prévisions comprises entre 75 et 80 q/ha, soit une production de 260-280 Mt (soit plus de 100 Mt de moins que les projections initiales du mois de mai !). Il est aujourd'hui bien difficile de savoir ce que le marché a intégré comme rendement, et les projections du prochain rapport USDA (du 10 août, ndlr) serviront une nouvelle fois de baromètre. »
« Contrairement à la situation rencontrée chez les concurrents européens, l'état des maïs français est toujours jugé satisfaisant, poursuit l'AGPM. Au 30 juillet, Céré'Obs jugeait que 76 % des maïs français étaient dans des conditions bonnes à très bonnes. Sur les marchés, l'offre française en nouvelle récolte présente une bonne compétitivité sur l'UE et sur les pays tiers. »
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