Publié le lundi 03 décembre 2012 - 18h54
Orientés à la hausse une grande partie de la journée, les prix des céréales ont finalement peu évolué, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé janvier 2013 valait 269,75 €/t (+ 0,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 253,50 €/t (+ 0,50 €/t).
Les conditions climatiques trop sèches aux Etats-Unis sont restées au cœur de l'actualité et ont continué à soutenir le marché à terme européen des céréales, lundi, malgré la cherté de l'euro, repassé en journée au-dessus de 1,30 dollar.
Outre-Atlantique, la sécheresse qui affecte le centre des Etats-Unis a des conséquences négatives sur la récolte 2013 de blé d'hiver, dont la qualité est à un niveau historiquement bas. Peu de précipitations sont attendues durant les deux prochaines semaines sur le Midwest, ce qui accentue par ailleurs les difficultés de navigabilité sur le fleuve Mississipi, avec des craintes d'interruption de trafic en raison d'un trop bas niveau de ses eaux.
Sur la scène internationale, l'Egypte a acheté, samedi, 400.000 t de blé, dont 280.000 t aux Etats-Unis, 60.000 t à la France et à la Roumanie. « Cela illustre le retour de compétitivité des origines américaines qui s'affichent maintenant quasiment à parité avec les origines européennes », commente Agritel dans sa note quotidienne.
Par ailleurs, le Japon a également acheté 149.500 t de blé d'origine américaine et australienne, alors que les résultats des appels d'offres de la Syrie et de la Jordanie sont toujours en attente.
L'AGPM rapporte, dans sa note économique hebdomadaire du 3 décembre, que le bureau des statistiques chinois a annoncé, pour 2012, une production de 208 Mt, en progression de 15 Mt par rapport à la campagne précédente. « Ce chiffre est nettement au-dessus des dernières estimations de l'USDA » (200 Mt évoqué le 9 novembre).
En France, les températures sont attendues en baisse en fin de semaine, ce qui devrait coïncider avec la période de dormance des cultures d'automne.
Sur le marché physique, les prix du blé, du maïs et de l'orge progressaient de 2 €/t à la mi-journée.
Les prix des transports maritimes de matières premières sèches ont interrompu, en fin de semaine dernière, leur récent mouvement de hausse.
Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé, vendredi 30 novembre, à 1.086 points, contre 1.090 points sept jours auparavant.
Le Baltic Panamax Index (qui concerne sept routes, la plupart pour les céréales), a terminé, vendredi, à 980 points, contre 1.013 points une semaine plus tôt, après avoir atteint, mardi, son plus haut niveau depuis fin juillet, à 1.023 points.
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