Stabilisation des prim'holsteins

Les bons frisons se sont vendus de 100 à 150 € pour les 45/55 kg, et de 150 à 165 € pour les plus lourds convenant à la production de jeunes bovins. Les écarts de prix entre les veaux français et ceux des autres pays européens (Allemagne, Espagne, et Irlande) arrange les intégrateurs. Ils compensent les coûts de transports pour des animaux souvent plus lourds, notamment en Allemagne. En conséquence, les cours ont tendance à se stabiliser, même si quelques hausses sont encore concédées.

La vente des normands et montbéliards est également un peu plus calme, mais sans influence sur les prix des bons sujets. Ceux destinés aux labels ou à l’élevage se négocient entre 200 et 240 € alors que ceux qui sont destinés à l’engraissement se maintiennent entre 150 et 190 €. Le temps plus chaotique de cette semaine détériore la qualité des animaux fragiles qui sont de ce fait plus difficiles à vendre.

La tendance est nettement plus lourde pour les bons veaux de races à viande (charolais, limousins…) ou croisés. La baisse des mises en place pour l’été pèse sur la tendance malgré des offres encore mesurées. La dégradation des cours est marquée sur la plupart des marchés avec des baisses comprises entre 20 et 30 €. Seuls les bons croisés charolais-montbéliard lourds destinés au marché italien proposés sur les foirails du sud-est ont échappé à cette tendance baissière.

En veaux de boucherie, les tarifs se maintiennent autour de 4,80 €/kg de carcasse pour les animaux rosés de conformation O. Les volumes disponibles montent en puissance, mais l’entrée en promotion de quelques enseignes devrait fluidifier les échanges.