Progression du blé

Lentement mais sûrement, le blé reprend des couleurs. Mercredi, il a même défié la crise, en s'affichant en hausse de 1,25 €/t à 145 €/t échéance novembre sur Euronext, alors que les valeurs boursières plongeaient dans le monde entier. A Paris, le CAC 40 perdait presque 5%, et n'avait rien à envier aux autres indices phares internationaux.

Ce signal marquerait-il la fin d'une corrélation entre la bourse et les matières agricoles qui dure depuis près de trois semaines ? C'est bien possible, car après les grandes purges des fonds spéculatifs indexés sur les matières agricoles, il est possible que le marché en revienne à ses fondamentaux, à savoir l'offre et la demande mondiale.

Ainsi les cours ont trouvé du soutien dans l'annonce de deux appels d'offre importants: l'un en provenance de Tunisie pour 175.000 t et l'autre en provenance d'Égypte pour 60.000 t.

De même en orge, la Jordanie et la Tunisie se portent acquéreur pour d'importantes quantités.

Les cours du maïs n'ont pas bénéficié de ces bonnes nouvelles et perdent 1,25 €/t pour s'afficher à 131,5 €/t échéance novembre sur Euronext.