Hausse du maïs

Le prix du maïs a continué à progresser, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat juin 2013 se négociait 226,25 €/t (+ 1 ,75 €/t), le blé novembre 2013 valant 205,75 €/t (+ 0,75 €/t).

Le marché européen des céréales est resté dominé, mercredi, par la fermeté de l'euro (revenu aux environs de 1,30 dollar) et par les conditions climatiques dans l'hémisphère nord.

En France, la pluie et le froid affectant de nombreuses régions perturbent le développement des cultures. « En cas de poursuite d'un temps humide, les craintes vont porter sur les aspects qualitatifs », prévient Agritel.

Aux Etats-Unis, l'avancée des semis de maïs se confirme. Selon l'USDA, 86 % étaient réalisés au 26 mai dans les 18 Etats qui concentrent la culture de cette céréale. Les semis de blé de printemps sont désormais effectués à 79 % alors que, l'an passé à la même époque, ils l'étaient à 100 %. S'agissant des cultures de blé d'hiver, celles considérées comme « bonnes à excellentes » restent stables à 31 %, contre 54 % l'an passé à pareille époque.

Les prix des transports de matières premières ont enregistré un nouveau repli, la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 24 mai, à 826 points, son niveau le plus faible depuis début mars, contre 841 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI) - qui synthétise les tarifs pour sept routes, la plupart pour les céréales - a fini, vendredi, à 854 points, au plus bas depuis plus de trois mois, contre 930 points une semaine auparavant. Le BPI s'est effondré de près de 30 % en l'espace d'un mois, plombé par le nombre de navires disponibles au niveau mondial.

L'activité liée aux cargaisons de céréales en provenance d'Amérique du Sud « reste solide, mais avec approximativement 300 navires Panamax qui se trouvent dans la région, les prix (pour ces cargaisons) ne devraient pas tarder à fléchir eux aussi », observe l'agent maritime Fearnleys.