Publié le lundi 03 mars 2008 - 18h20
Les cours du blé meunier étaient fermes lundi, pour les livraisons sur la fin de la campagne actuelle. Le différentiel avec les prix du blé fourrager (PS inférieur à 72 kg/hl) est de plus en plus important. Sur la nouvelle récolte, les prix ont tendance à plafonner, voire reculent légèrement.
Sur Euronext, la séance était une nouvelle fois assez nerveuse lundi. Sur l'échéance la plus proche, mars 2008, la hausse a atteint jusqu'à 10 €/t avant de s'atténuer, à 7,25 €/t (clôture à 284 €/t vendredi), vers 18 h, novembre 2008 perdait 2,25 €/t (clôture à 238,25 €/t vendredi).
Le blé européen semble retrouver un peu d'attrait sur le marché international. L'Egypte avait acheté vendredi 120.000 tonnes de blé français tandis que la Tunisie a conclu un achat de 75.000 tonnes d'origine vraisemblablement européenne. C'est la première affaire française sur l'Egypte depuis le début de la campagne. Le Caire a complété ses achats cette fin de semaine avec 100.000 tonnes de blé russe et 25.000 tonnes d'origine russe ou américaine.
Pour la nouvelle campagne, les prévisions de récolte sont favorables, à ce stade, un peu partout dans le monde. Le Conseil international des céréales prévoit une production mondiale de 646 millions de tonnes en 2008 soit une hausse de 42 Mt.
L'orge fourragère et le maïs n'évoluent pratiquement pas. Le courant d'importation de maïs et de sorgho en provenance de pays tiers sur le marché communautaire demeure régulier. La faiblesse du dollar n'arrange rien.
L'Ukraine pourrait revoir à la hausse ses quotas d'exportation. Ceux-ci passeraient de 400.000 tonnes à 900.000 tonnes pour l'orge et de 600.000 tonnes à 1,8 million de tonnes pour le maïs. Le quota en blé serait pratiquement inchangé à 203.000 tonnes.
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres