Mardi après-midi, une odeur d'oignons pourris et de fumier s'est répandue dans le centre de la ville d'Orléans (Loiret). Entre 600 et 800 agriculteurs, venus de 36 départements, soit 8 Régions (Bretagne, Basse-Normandie, Limousin, Rhône-Alpes, Bourgogne, Limousin, Massif central, Centre), ont répondu à l'appel des FRSEA et des JA pour manifester leur mécontentement face aux réglementations environnementales.
En tête de cortège, une vingtaine de tracteurs a déversé des pommes de terre, des oignons, des pommes non-calibrés, sur les ronds-points et les fontaines, accompagnés par les klaxons et les cors de chasse.
Les zones vulnérables en cause
En ligne de mire de la contestation, la directive nitrates et les zones vulnérables. « Le seuil de teneur en nitrates a été baissé de 50 à 40 mg par litre. Et maintenant on nous parle de 18 mg/l, sans aucune étude scientifique, lance Eric Thirouin, le président de la FRSEA Centre. Derrière, ce sont les éleveurs qui doivent investir 100 à 200.000 € pour être aux normes. Cette mesure est dévastatrice pour l'élevage. »
En parallèle de la manifestation, le préfet de Région, Etienne Bisch, qui est également coordonnateur du bassin Loire-Bretagne a présenté la nouvelle carte des 1.100 communes en zones vulnérables, en plus des 4.600 déjà inscrites sur l'ensemble du bassin Loire-Bretagne. En Haute-Loire, ce sont 800 exploitations qui sont nouvellement classées, sans que les responsables agricoles n'en connaissent les critères. En réponse, certains éleveurs ont décidé de ne plus épandre les boues des stations d'épuration.
Les manifestants ont également dénoncé les conditions d'épandage sur les pentes, l'interdiction d'épandre à certaines périodes, la fin du stockage des effluents en bout de champs et le nouveau zonage du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage).
Autre cheval de bataille, la conditionnalité des aides Pac et notamment les SIE (surfaces d'intérêt écologique). « On n'y comprend rien, les règles changent tout le temps », résume un agriculteur de l'Eure-et-Loir.
En fin d'après-midi, une délégation des FRSEA a été reçue à la préfecture. Etienne Bisch a admis qu'il existe une surcharge réglementaire et va essayer de simplifier les empilements de zonage pour le Sdage.
QUE CHERCHE-T-ON ? ? ?
lundi 22 septembre 2014 - 16h32
Est ce à faire DISPARAITRE LES PAYSANS EUROPEENS au profit des grands TRUSTS agro-industriels NORD ET SUD AMERICAINS , ou bien est ce tout simplement de l'INCONSCIENCE , de l'INCOMPETENCE , ou de l'AMATEURISME de nos DIRIGEANTS ??????????? C'est vrai que des entreprises soi disant COOPERATIVES !! qui devraient plutôt soutenir leurs adhérents vont acheter des poulets au BRESIL pour les revendre en FRANCE (n'est pas M.BEULIN ? ) et d'autres comme Eurial qui veulent faire du foie gras en CHINE ou ailleurs , est ce cela SOUTENIR les producteurs , les importations de fruits et de légumes de pays n'ayant pas les mêmes charges que nous , et pour couronner le tout , l'EUROPE qui pond des réglementations bien souvent plus ridicules les unes que les autres et parfois contradictoires , à tel point que l'on y comprend plus rien !!!!!