« La filière d'exportation des volailles a un avenir », selon le gouvernement, qui tente de mobiliser les collectivités, les banques et la Banque publique d'investissement pour permettre au secteur d'investir pour réussir à vivre sans les aides de Bruxelles, a déclaré à l'AFP le jeudi 25 juillet 2013 Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire.
« Nous pouvons retrouver des perspectives car il y a un marché à l'étranger pour le poulet Made in France », a assuré Guillaume Garot à l'issue de deux réunions d'urgence avec les volaillers Tilly-Sabco et Doux, mis en difficulté par la décision de Bruxelles de supprimer les aides à l'exportation pour les petits poulets congelés.
Tilly-Sabco et Doux ont déjà déposé un recours en référé contre la décision de la Commission européenne et le gouvernement va aussi entamer une procédure en ce sens, a assuré le ministre.
« Le prochain règlement de la politique agricole commune devra décider du mode d'emploi des aides en cas de crise », ajoute Guillaume Garot, laissant entendre que le recours pourrait se jouer là-dessus.
Bruxelles a provoqué le jeudi 18 juillet la colère de la France en décidant de supprimer les aides à l'exportation pour les petits poulets congelés, dont la France restait quasi la seule bénéficiaire, en premier lieu les groupes bretons Doux et Tilly-Sabco.
Ces aides permettaient aux poulets européens de concurrencer sur la scène internationale les volailles brésiliennes notamment.
Mercredi, la filière avicole a tiré la sonnette d'alarme, craignant que l'arrêt de ces subventions condamne « à très court terme » 4.000 emplois directs si l'État n'intervient pas rapidement.
Le gouvernement veut croire à la filière exportation
dimanche 28 juillet 2013 - 15h05
* MessageJe ne comprend pas du tout la position du gouvernement dans cette affaire. Nous importons 40% de la viande de volaille que nous consommons.... Pourquoi le gouvernement n'aide t'il pas ces deux entreprises à faire une mutations de leur production vers le marché interne. Bien sur cela demande un peu de courage et de perspicacité commerciale que n'ont peut être pas ces deux entreprises.... Pourquoi le tribunal de commerce a accepter la continuité de l'activite de Doux à l'export? Surtout que cela fait un moment que nous savions la position de la commission européenne au sujet des restitutions sur la volaille export pour continuer à dépenser des fonds publics ( nos impots) pour continuer à être présent sur un secteur ou nous ne sommes pas compétitifs par rapport au Brésil....