Les prix à la production des éleveurs de volailles sont « insuffisants pour leur permettre de dégager un revenu décent et d'avoir les capacités d'investissement nécessaires à la modernisation des élevages », déclare la CFA (confédération française de l'aviculture).
« Pour maintenir une production de volaille compétitive en France, il est indispensable de renouveler notre parc de bâtiments dont l'âge moyen est de plus de 20 ans. Pour cela, les producteurs ont impérativement besoin d'une augmentation des prix à la production de 5 ct €/kg vif de volaille », explique l'organisation.
« L'augmentation du seul poste de charge liée à l'alimentation animale n'a pas été entièrement répercutée dans les prix de vente des abattoirs à leurs clients, grande distribution et restauration hors foyer », ajoute la CFA. « Cette revalorisation, indispensable pour que les producteurs puissent investir pour asseoir l'avenir de la filière de production française, ne devrait pas être insupportable. Elle représente pour le consommateur moins de 2,5 € par an sur l'ensemble de ses achats de volailles ».
La CFA « met en garde la grande distribution contre toute velléité de vouloir obtenir des baisses de prix de la part des fournisseurs. Cela serait totalement irresponsable ».
Irresponsables en quoi? juste VIVRE
lundi 14 septembre 2015 - 13h15
Ces pauvres éleveurs dans tous les sens du mot n'ont pas encore compris que comme les autres producteurs il est impossible de les augmenter. La moindre petites augmentation mettrait en péril toute la filiére,c'est à dire la transformation,la distribution, l'exportation.... Tous ces producteurs qui réclament ne se rendent pas compte du nombre de personnes retournant à la précarité,si on venait à leur accorder la moindre petite augmentation. Les producteurs peuvent disparaitre,sans crainte,ce n'est pas grave ils ne sont plus indispensables,ils ne sont plus le maillon fort de la filiére. Mais heureusement que la mondialisation est la pour alimenter à des prix encore plus bas notre outil de transformation. Car pour que nos actionnaires restent dans nos entreprises, il faut continuer d'étre compétitif et de rapporter gros.