En marge des 18e Controverses de Marciac, Stéphane Le Foll, présent dans le Gers, a constaté que le jugement du tribunal de commerce de Quimper d'hier « reporte la décision » sur le groupe volailler Doux placé en redressement judiciaire le 1er juin.
Le ministre de l'Agriculture, qui a confié son sentiment à La France Agricole sur l'affaire Doux, estime qu'il faut « une autre solution, durable, viable et industrielle ». Pour Stéphane Le Foll, le plan de continuation de Doux ne paraît pas être la meilleure solution pour l'avenir. Comment éviter le pire ? Comment maintenir l'emploi ? Pour lui, une seule solution : « Pérenniser l'activité et pas seulement le présent. Il faut se demander qu'est-ce qu'on met en place ? »
Egalement présente à Marciac, Marie-Hélène Aubert, conseillère auprès de François Hollande, insiste : « Il ne faudrait pas que la préservation de l'existant conduise à l'aveuglement. Avec au bout, une impasse. » Comme Stéphane Le Foll, elle s'interroge sur la viabilité du plan Doux face à l'avenir. « Pour donner des perspectives durables à la filière, les acteurs locaux, élus, coopératives, salariés, éleveurs, doivent se retrouver autour de la table. Il y a un savoir-faire sur le terrain », a-t-elle expliqué.
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Le savoir faire socialiste en question
vendredi 03 août 2012 - 08h56
Reste à savoir quel serait le savoir faire socialiste. Malheureusement on ne sait pas, les socialistes sont trop peu nombreux aux commandes d'entreprises comme celle-ci. si l'idéologie se suffisait à elle même, çà ce saurait