Selon des informations publiées le 3 mai 2015 par le Journal du dimanche, une trentaine d'entreprises du secteur de la volaille, dont LDC, Gastronome, Duc et Doux, se seraient entendus sur les prix entre 2000 et 2007. Leur objectif : se redresser après la crise de la grippe aviaire.
L'Autorité de la concurrence doit dévoiler, mercredi 6 mai, le résultat d'une enquête menée sur une centaine de réunions entre volaillers. Elle affirmerait que des ententes ont eu lieu sur les prix de produits standards ou élaborés à base de poulet, dinde, canard, pintade et lapin, sur trois grands marchés, à savoir la grande distribution, les grossistes et la restauration hors foyer.
L'amende pourrait atteindre 10 % du chiffre d'affaires, mais le montant des pénalités pourrait être minoré. Les entreprises qui n'ont pas contesté les griefs pourraient voir leurs frais réduits de 10 à 20 %. Comme les entreprises n'auraient pas imposé leur loi aux centrales d'achat des distributeurs, mais se seraient entendues dans le but d'améliorer leur santé financière après la grippe aviaire, l'Autorité pourrait tenir compte la fragilité du secteur.