Le ralentissement de l’activité sur les marchés à la production de vins sans indication géographique et de vins à indication géographique protégée est de plus en plus net, à deux mois de la fin de la campagne de 2010-11, a indiqué jeudi FranceAgriMer, au lendemain du conseil spécialisé de la filière viticole.
Ce ralentissement est lié à la faiblesse des disponibilités de la campagne, analyse FranceAgriMer.
Ce phénomène se traduit, en rouge et en rosé, par le maintien de prix moyens relativement élevés, en progression par rapport à 2009-2010. Cette faiblesse des disponibilités est désormais confirmée par les éléments définitifs (toutes catégories de vins confondues) de la récolte de 2010, établis par les services des Douanes à 45,4 millions d’hectolitres, en baisse de 1,3 million d’hectolitres par rapport à 2009, relève FranceAgriMer.
Malgré le manque de volumes disponibles sur cette campagne, la région Languedoc-Roussillon reste la région dominante sur ces deux segments de marché (vins sans IG et vins avec IGP), avec notamment une progression des ventes des vins de l’IGP Pays d’Oc mentionnant un cépage.
L’analyse détaillée des transactions de la campagne permet aussi d’observer en 2010-2011 une progression notable des ventes de vins de France sans IG (mentionnant ou non un cépage) sur la zone Aquitaine-Charente.