Avant le démarrage à froid de la tronçonneuse, une vérification de l'état de la corde du lanceur s'impose. Sa rupture brutale peut provoquer une perte d'équilibre. La machine est ensuite maintenue au sol de la main gauche, jambes fléchies, un genou posé à terre de façon à toujours conserver le dos bien plat.
En démarrage à chaud, il est possible de rester debout en maintenant la poignée arrière entre les jambes et les bras tendus.
Après avoir débarrassé les abords de l'arbre des ronces et des petits arbustes, l'abattage s'effectue genou à terre et pied à plat afin de ménager la colonne vertébrale. La main gauche sert d'axe de rotation, la droite effectuant la poussée. A la fin de l'opération, le bûcheron se retire en direction opposée de la chute prévue de l'arbre et demeure quelques instants bras pendus pour décontracter les muscles.
Dans la mesure du possible, il est préférable d'alterner abattage et ébranchage, ce qui évite aux muscles et aux articulations de subir les mêmes sollicitations.
L'ébranchage est l'opération qui demande le plus de temps, c'est pourquoi il est important de supporter le moins possible la tronçonneuse. La meilleure technique consiste à s'approcher de l'arbre afin d'appuyer la scie à chaîne dessus et de travailler bras tendus le plus près possible du corps, jambes fléchies et dos plat.
L'ébranchage débute toujours du pied de l'arbre en remontant vers le faîte pour les trois faces accessibles. Arrivé à la cime, l'arbre est retourné afin d'éliminer les branches du dessous et le tronc coupé à la dimension voulue au fur et à mesure.