Orama a « pris acte de l’attention qu’a décidé de porter le chef de l’Etat à l’évolution de la situation sur les exploitations de grandes cultures dans les mois à venir », indique un communiqué de l'Union des grandes cultures, suite à la visite, mardi matin, de Nicolas Sarkozy sur une exploitation céréalière de l'Essonne.
« Les Pouvoirs publics français se révèlent tout à fait conscients maintenant de l’impact désastreux que risque fort d’avoir leur décision de février 2009 d’amputer à la fin de 2010 les soutiens de la Pac à ces exploitations », ajoute Orama.
Les travaux du Comité de suivi des grandes cultures, qui vont démarrer le 14 avril, « devraient permettre de prévoir avec la plus grande expertise ce que sera cet impact en fonction des récoltes, du profil des marchés et des variations des charges ». Orama « fonde beaucoup d’espoir dans ces travaux. Ils seront essentiels pour que puissent être prises à temps et avec l’intensité adéquate les mesures de compensation potentiellement nécessaires ».
Lire également l'article :
Bilan de santé/Sarkozy sur le terrain : pas de rattrapage pour les céréaliers