Malgré les pluies abondantes de la deuxième quinzaine de mars, les précipitations restent déficitaires par rapport à la normale sur la plus grande partie du territoire. Le niveau des réserves utiles des sols est désormais passé en dessous du niveau normal.
La première moitié du mois se caractérise par une nouvelle vague de froid qui s’est installée sur l’ensemble de la métropole, indique le ministère de l’Agriculture dans une note publiée mardi. Cependant, en raison d’une fin de mois bien plus douce, la température moyenne se situe légèrement au dessus de la moyenne avec huit degrés. Excepté l’extrême sud-est et la Corse, c’est dans la moitié sud du territoire que les écarts négatifs aux températures normales ont été les plus importants.
Entre le 1er et le 20 mars, les précipitations affichent un important déficit sur la quasi-totalité du territoire. Les excédents se situent sur la Corse, la moitié sud de l’Aude et les Pyrénées orientales. En fin de mois, des orages localement forts, accompagnés de fortes rafales et de grêle, ont éclaté du Sud-ouest au Nord de la France.
Depuis septembre 2009, les précipitations cumulées sont inférieures à la normale sur la majeure partie du territoire, avec une tendance générale au statu quo par rapport au mois précédent. Les secteurs excédentaires se concentrent sur les Bouches-du-Rhône et, dans une moindre mesure, sur toute la façade ouest du pays, y compris les côtes de la Manche.
Le niveau des réserves utiles des sols est en baisse et se situe désormais en dessous de la normale, avec une zone critique autour du Puy de Dôme. A l’inverse, le niveau est encore au dessus des normales sur la Corse et les régions du sud-est, grâce à la pluviométrie importante constatée sur ces zones lors des quatre derniers mois.