A l'issue de la deuxième journée du conseil des ministres de l'Agriculture des 27, Simon Coveney, le ministre irlandais, qui préside l'UE jusqu'à la fin de juin 2013, a montré sa détermination à arracher à ses collègues un accord lors du conseil des 24et 25 juin prochains à Luxembourg.
« Nous progressons. Si le Parlement, le Conseil et la Commission montrent qu'ils sont disposés à trouver un compromis et font preuve de souplesse », un accord est encore possible, a-t-il certifié. Dacian Ciolos ne dit pas autre chose : « Je suis plus optimiste aujourd'hui qu' il y a trois jours. Je ne vois pas un sujet qui ne pourrait trouver un compromis dans le temps imparti. » Ce serait alors un accord politique qui devra attendre l'accord sur les perspectives financières de l'UE pour 2014-2020 avant d'être formalisé dans des textes législatifs.
Mais les points de divergences restent nombreux, notamment sur la redistribution des aides entre agriculteurs d'un même pays (convergence interne), le recouplage des aides, la dégressivité des aides, le soutien spécifique aux jeunes agriculteurs (obligatoire ou pas), le quota sucre (fin en 2015 ou 2017), les restitutions à l'exportation ou les zones à contraintes naturelles.
Convergence interne
C'est actuellement le sujet qui cristallise le plus les positions. Nombre de pays ne veulent pas entendre parler d'un seuil commun aux 27, qui serait une étape trop brutale pour les agriculteurs. C'est le cas notamment de l'Espagne, du Portugal, de l'Irlande et de l'Italie. La France ne prend pas fermement position mais soutient politiquement l'Espagne. À l'inverse, la Hongrie, la Pologne y sont favorables. La Belgiue ne dit pas non. D'autres pays comme l'Allemagne ou les pays du Nord ont déjà une convergence totale et attendent des efforts des autres pays.
Couplage des aides
Là aussi, la question est très tranchée. Les pays qui n'ont plus aucune aide couplée à la production redoutent une augmentation du taux de recouplage (facultatif) car leurs agriculteurs pourraient réclamer à nouveau des aides couplées. Ils ne veulent pas non plus ouvrir le recouplage à de nouvelles productions. Au contraire, les Belges, les Français, les Finlandais, les Roumains ou les Espagnols sont pour et espèrent grapiller encore quelques points (entre 12 et 15 %, +3 % pour les protéagineux).
Dégressivité
Dans le texte adopté par le conseil en mars, le plafonnement des aides est devenu facultatif. Pour certains Etats membres, il en va de même de la dégressivité, alors que la Commission et le Parlement voudraient la maintenir dans le texte. Stéphane Le Foll a indiqué que la surprime des premiers hectares était déjà une forme de dégressivité. Prise sous cet angle, la proposition pourrait faire son chemin parmi les ministres. Déjà l'Allemagne partagerait ce point de vue.
que de bla bla bla !
samedi 01 juin 2013 - 18h06
toutes ces réunions qui ne servent à rien,si ce n'est qu'à discutailler pour des pecadilles, ne cherchez plus midi à 14 heures , arrêtez toutes ces conneries prenez des décisions intelligentes en restants soucieux des paysans plus que vous ne l'êtes !si vous n'en êtes pas capables, remettez tout à zéro et STOP ! ça fera des économies à la société toute entière et moins de fonctionnaires à chercher la petite bête là ou il n'y en a pas, laissez nous un peu de tranquillité et de LIBERTE .....