« Le Parlement, le Conseil et la Commission européenne sont parvenus à un accord politique sur la Pac et sur le cadre financier pluriannuel 2014-2020. Ce résultat préserve pour partie les objectifs et les outils essentiels de la politique agricole commune », estiment les chambres d'agriculture dans un communiqué du 27 juin 2013.
Cet accord « laisse une part importante de choix aux Etats membres. Ces marges de manœuvre devraient permettre de prendre en compte la diversité de nos agricultures, mais attention à des mises en œuvre différentes pouvant entraîner des risques de distorsion ».
« La progressivité introduite en matière de convergence, que nous avions demandée, devra être utilisée au niveau national pour permettre aux exploitations de s'adapter. »
« Les flexibilités introduites dans le verdissement doivent favoriser des mesures pragmatiques et éviter une surenchère française qui pénaliserait nos exploitations par rapport à celles de nos partenaires européens. »
« Le renforcement des aides couplées à hauteur de 13 % de l'enveloppe des aides, plus 2 % pour les protéagineux, offre des moyens supplémentaires pour soutenir les productions les plus fragiles. Le soutien des jeunes agriculteurs, rendu obligatoire dans le premier pilier, est une mesure essentielle pour l'installation des jeunes. »
« Le maintien d'une régulation des plantations en vigne et le prolongement des quotas sucriers répondent à nos attentes. »
« Ces accords sur la Pac et le budget européen sont un signal positif. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement français. Les chambres d'agriculture apporteront leur expertise pour peser sur les choix nationaux qui doivent concilier les objectifs de compétitivité pour toutes les productions, de soutien de l'élevage et éviter les distorsions pour les grandes cultures avec les autres pays européens », conclut le communiqué.
TOUT EST BEAU.....
vendredi 28 juin 2013 - 11h53
....et tout le monde se réjouit, mais conjugué la baisse des prix qui s 'amorce sur les céréales et l'idéologie anti céréalier de ce gouvernement, associé avec tous les choix facultatifs laissés à la discrétion des pays dans cette nouvelle PAC, cela va faire des ravages dans toutes les plaines céréalieres et des difficultés économiques à venir