Alors que les négociations sur la réforme de la Pac entre la semaine prochaine dans leur dernière ligne droite, la FNSEA rappelle ce vendredi 21 juin 2013 dans un communiqué « les nombreux points essentiels » qui restent à négocier entre le Parlement Européen, le Conseil des ministres et la Commission.
« La France, première agriculture en Europe, a un rôle moteur et essentiel à tenir dans ces négociations », précise le syndicat.
« Face à des ultra-libéraux promoteurs d'une Pac réduite à sa plus simple expression, une aide directe harmonisée à l'hectare, nous devons faire valoir le maintien d'indispensables outils :
• pour tenir compte des disparités entre exploitations, productions, régions ;
• pour faire face à la volatilité des prix, des charges et aux conséquences des aléas ;
• pour accompagner la modernisation des exploitations et le renouvellement des générations ;
• pour renforcer la place des producteurs dans les filières alimentaires ».
« Les productions agricoles et agroalimentaires françaises sont essentielles à la dynamique de notre commerce extérieur, de l'emploi et de l'activité des territoires ». C'est pourquoi « la FNSEA estime primordial de pouvoir disposer de mesures permettant :
• dans les modalités de verdissement, de donner, dans un cadre communautaire, la souplesse nécessaire à l'adaptation des exploitations qui ne sauraient être des entreprises figées pour sept années ;
• de sortir progressivement des références historiques avec une évolution lente, raisonnable et soutenable vers une convergence sans effet accélérateur dont un objectif ambitieux serait déjà une réduction des écarts à la moyenne de 50 % à l'horizon de 2020 ;
• de consolider la reconnaissance du caractère privé des interprofessions et de leur financement en laissant souplesse et opportunité pour leur agrément et leurs capacités d'action en lien avec la diversité des filières ».