Souvent en avance par rapport aux années précédentes, les récoltes de tournesol sont quasi terminées dans le sud du territoire.
Ailleurs (Charente-Maritime, Indre, Côte-d'Or...), les chantiers ont été localement interrompus par les pluies. En outre, certains exploitants qui avaient décidé de reporter la récolte pour gagner quelques points d'humidité et diminuer les frais de séchage se sont fait surprendre. Dans d'autres cas, les tournesols atteignent tout juste leur maturité : ils sont plus tardifs, la sécheresse du printemps a différé leur levée ou ils ont été semés en dérobée.
Les tournesols les moins matures sont peu atteints par les maladies de fin de cycle. Pour le restant, les pathogènes (phoma, phomopsis, sclérotinia du capitule...) ont profité des conditions climatiques pluvieuses durant le cycle végétatif pour se développer. Des pertes de potentiel sont donc à prévoir. « Récolter dès la maturité des plantes est un conseil de bon sens pour notamment limiter les pertes liées au sclérotinia du capitule », rappelle le Cetiom.
Pluies bienfaitrices
Dans de nombreuses régions, les rendements sont satisfaisants et meilleurs que l'an dernier. Grâce aux pluies qui ont sévi en juillet, les plantes ont mis en place leurs composantes de rendements. On observe des hétérogénéités en termes de résultat. Toutefois, les moyennes au Sud restent proches de 25 q/ha et, ailleurs, elles sont comprises entre 30 et 35 q/ha. Compte tenu de la sécheresse qui a persisté dans les Charentes et qui a conduit à de faibles densités et à une forte concurrence des mauvaises herbes, les rendements atteignent difficilement 22 q/ha, soit en moyenne 20 % de perte.
Le maïs dans la foulée Les récoltes de maïs grain commencent à peine dans la partie méridionale du pays. Excepté en Charentes, les prévisions semblent présager une année exceptionnelle. Le gros des travaux devrait intervenir au début de octobre. |