Michel-Edouard Leclerc indique sur son blog « acheter à la hausse par rapport à 2013, tant pour le lait de vache que pour le lait de chèvre ».
« Je maintiens que, contrairement à ce que disent les rumeurs, E. Leclerc achète à la hausse par rapport à 2013, tant pour le lait de vache que pour le lait de chèvre. Et pour être tout à fait précis, quand je parle d‘achat à la hausse, c'est y compris par rapport aux prix issus de la médiation l'an dernier ! »
« Je confirme : dans le secteur laitier, les négos 2014 ne sont pas simples, elles sont même dures avec les gros industriels car les hausses qu'ils exigent sont totalement déconnectées de la réalité économique, poursuit le responsable de la distribution. En revanche, même si les négos sont sans concession de toutes parts, cela se passe mieux avec les coopératives qui ont des exigences tarifaires élevées mais plus proches de la réalité. »
« Alors je pose la question : pourquoi les éleveurs ne s'y retrouvent pas ? Comme je le rappelle souvent, les distributeurs n'achètent pas le lait à la ferme. Mais je sais combien l'enseigne E. Leclerc achète le lait aux industriels. Or, je constate, en lisant les déclarations des syndicats d'éleveurs, que toutes les hausses acceptées par E. Leclerc ne retombent visiblement pas dans la poche des éleveurs. Pourquoi les distributeurs devraient-ils être les responsables de cette situation ? »