La Fnil (Fédération nationale des industries laitières) a déploré mercredi, dans un communiqué, « une situation de blocage (sur le prix du lait payé aux producteurs) qui n’est pas de son fait ». Les industriels du lait appellent « l’ensemble des acteurs à trouver les voies nouvelles permettant de rétablir un dialogue constructif dans l’intérêt de tous ».
Pour la Fnil, « a première des réalités concernant la filière laitière, c’est le marché européen ». Si « 2010 (puis 2011) devait, à nouveau, conduire à un décalage significatif » entre le prix du lait en Allemagne et celui en France, comme ce fut le cas en 2009 (le prix du lait en France s’est établi 15 % au dessus du prix allemand, rappelle la Fnil), « les conséquences seraient dévastatrices pour toute la filière, industriels comme producteurs ».
Dans ces conditions, indique la Fnil, il y aurait inévitablement « diminution de nos exportations tandis que s’accroîtrait l’importation en France de produits laitiers européens moins chers ».
« Dès le 30 mars 2010, la Fnil a pris acte de la demande du ministre de l’Agriculture à l’interprofession laitière de mettre en oeuvre un nouvel indicateur prenant en compte, en particulier, l’écart de prix du lait avec l’Allemagne ».
Les industriels du lait constatent qu’à ce jour « cet indicateur n’a toujours pas été accepté par la FNPL », la fédération des producteurs de lait, affiliée à la FNSEA. En outre « même la diffusion des autres indicateurs, issus de l’accord de juin 2009 et pourtant déterminés par l’interprofession, a été empêchée », s'indignent les industriels du lait.
QUAND UNE ACTIVITE N EST PLUS RENTABLE ON ARRETE
mercredi 04 août 2010 - 20h47
ALORS VENDEZ LES VACHES SI CELA NE RAPPORTE PLUS.