L'Association européenne de l'industrie laitière (EDA) souligne dans un communiqué du 10 octobre 2014 l'importance du commerce mondial pour les produits laitiers. Lors du forum organisé à Stresa en Italie, les congressistes ont en particulier pu assister à un échange sur les opportunités qu'offrirait l'accord commercial en cours de négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
Le représentant de la Commission européenne a dressé un état des lieux des discussions en cours. Du côté de l'industrie, Michel Nalet, le président d'EDA et directeur des relations extérieures du groupe Lactalis, a jugé qu'aujourd'hui « les échanges de produits laitiers entre les Etats-Unis et l'Europe ne sont pas aussi importants qu'avec d'autres régions du monde. Ce traité transatlantique [s'il aboutit, NDLR] deviendrait sûrement un modèle pour de futurs accords commerciaux. »
Député italien au Parlement européen, Paolo De Castro a estimé que « nous devons nous assurer que l'accord final sera équilibré. Il doit lever des barrières et offrir de nouvelles opportunités aux producteurs européens [...], et en même temps conforter les normes que nos agriculteurs doivent satisfaire et dont nos consommateurs bénéficient. Il ne doit en aucun cas aboutir à des compromissions sur des sujets comme l'utilisation des hormones, le clonage ou les OGM. »
Le conseiller du ministre américain, James Higgiston, a insisté sur l'impact économique d'un tel accord. « Durant la négociation, nous avons besoin de surmonter nos différences et de trouver une vision commune qui serait bénéfique aux agriculteurs et aux consommateurs des deux côtés de l'océan, rapporte EDA. Plus de commerce, c'est plus de croissance et davantage d'emplois des deux côtés de l'océan Atlantique. »
