accueil  Accueil / Actualités / Porc/Mâles entiers : le nez humain, une méthode à roder (Arip)

Porc/Mâles entiers

Le nez humain, une méthode à roder (Arip)

Publié le jeudi 28 novembre 2013 - 15h12

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

L'Association régionale interprofessionnelle porcine (Arip) a présenté, jeudi près de Rennes, les résultats de son étude sur la fiabilité de la méthode dite du « nez humain » pour trier les carcasses de mâles entiers susceptibles de développer des odeurs désagréables à la cuisson. Au-delà des chiffes, l'étude met en évidence l'importance du choix des testeurs olfactifs, de leur formation, de leur entraînement et de leur suivi.

 

Avec l'appui scientifique de l'Institut du porc (Ifip) et de l'Inra, l'Arip a sélectionné et formé 19 testeurs olfactifs parmi 35 postulants. Finalement, 15 d'entre eux ont travaillé sur les chaînes d'abattage des deux abattoirs participants, pour renifler 2.244 carcasses issues de 20 élevages de production et 3 de sélection.

 

Chaque carcasse a été testée entre 2 et 4 fois. L'Arip disposait donc de 6.814 notes. Elle a pu les comparer, pour 1.205 carcasses, aux résultats des dosages de la teneur en scatol et androsténone, les deux molécules responsables de l'apparition des odeurs désagréables qui sont stockées dans le gras des animaux.

 

Cette comparaison montre une grande disparité entre les testeurs. Et a conduit l'Arip à ne conserver les notes que de 7 d'entre eux, ceux dont les notes sont cohérentes avec les résultats des analyses chimiques. Au final, sur les 1.205 carcasses, 277 ont été mal jugées : 183 ont été jugées non odorantes à tort et 94 ont été jugées odorantes à tort.

 

« Dans l'absolu, l'idéal serait de pouvoir comparer les notes du nez humain avec la perception des consommateurs, complète Philippe Le Jossec, le président de l'Arip. Et d'avoir une méthode qui soit la même partout, qui soit objective et permette réellement de mettre de côté toutes les carcasses odorantes. Quelle que soit la méthode de tri utilisée, si demain on fait de la production de mâles entiers, il faudra aussi envisager une valorisation des carcasses présentant un risque d'odeurs car on en aura toujours. »

 

E.R.


Mots-clés : , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK