Le Conseil des ministres de l'Agriculture n'a pas dégagé jeudi de majorité qualifiée pour ou contre la réinscription de la carbendazime au catalogue des molécules autorisées dans l'Union européenne.
La Commission européenne devra dans ce cas trancher. Elle devrait donc, conformément à la législation en vigueur, suivre l'avis positif de l'Efsa (Agence européenne de sécurité des aliments) et réautoriser cette matière active fongicide.
En effet, l'Efsa a conclu qu'étant donné qu'il était possible de prévoir des utilisations acceptables de la carbendazime, cette matière active pouvait satisfaire aux exigences prévues par la directive 91/414/CEE.
Dans ce cas, des mesures visant à atténuer les risques devraient être appliquées et les conditions restrictives actuelles devraient être conservées.
A ce titre, il a été proposé d'inscrire la matière active en échange d'une limitation des usages à certaines cultures, de la restriction des doses d'emploi et d'une limitation de la validité de l'autorisation à trois ans et demi contre dix ans habituellement.